Comité OKA – Anne Vosgien

« UNE VILLE SANS CHIEN EST UNE VILLE SANS ÂME »

Par Anne VOSGIEN, vice-présidente du Comité OKA
Procureur à la Cour d’Appel de Paris

Dans une chanson vieille de quelques années, Francis Cabrel s’effrayait de la disparition du vivant dans nos villes, plus de nids d’oiseaux sur les toitures, plus d’abeille sur notre pot de confiture…

Dans ce monde bétonné ou la moindre fleur ou herbe n’a pas de place sur le trottoir, même notre compagnon le plus fidèle , le chien, est en passe d’être chassé .

On oublie tout ce qu’il nous apporte , d’abord et n’en déplaise à ses détracteurs, un gage de santé pour son propriétaire voire même selon une étude finlandaise pour les enfants en bas âge mais aussi un appui moral que rien ne peut remplacer. Mais il a aussi un rôle éducatif reconnu , c’est un médiateur social, un soutien affectif et un lien avec l’environnement.

Alors pourquoi ne mettre en avant que les nuisances qu’un chien peut générer s’il est mal éduqué par un maitre négligent et fautif ? N’y a-t-il pas de nuisances biens pires dans cet environnement urbain ? Finirons nous tous parfumés à l’oxyde de carbone comme le chante Cabrel dans un monde faussement aseptisé ou l’animal n’aura plus de place.

Non , battons nous pour que nos amis à quatre pattes restent admis dans notre vie de citadin responsable et puissent continuer à japper de joie en jouant avec nous, avec nos enfants. Battons-nous pour qu’ils puissent accompagner leurs vieux maitres à la poste ou dans les administrations.

Battons-nous pour que les chiens soient considérés par les nouvelles générations citadines comme un digne et amical représentant de l’animalité. Des générations qui finiront par croire que l’animal n’existe pas en tant qu’être vivant tel cet enfant pour qui les poissons étaient carrés comme dans les rayons de surgelés.

Quand il n’y aura plus d’abeilles disait Albert Einstein , l’homme disparaitra.

Quand il n’’y aura plus de chien en ville, nous aurons encore perdu une parcelle de notre joie à y vivre et une part de notre humanité.

Alors, avec OKA pour l’avenir du Chien en Ville, ON AVANCE