Le chien, ses bienfaits

« Les Semeurs de bonheur » de Cécile Pardi

Prix Animalis 2019 – Animaux Bonheur

 

Ça rend heureux de rendre les autres heureux !

 

À 50 ans, Perrine Delafoy est au chômage. Elle déprime jusqu’au jour où le hasard met sur son chemin une petite chienne abandonnée, Fanette, un fox-terrier, bien mal en point. Elle recueille cette petite chienne si sympathique qui attire à elle tout un tas de personnes. Fanette reprend du poil de la bête et aide sa gardienne à sortir de sa dépression en l’invitant chaque jour à mettre le nez dehors.  Avec Perrine, elles se donnent une mission, celui de rendre les gens heureux. Chaque matin, elles partent en mission de bonheur à la recherche de quelqu’un à qui faire plaisir : un compliment, une surprise, un coup de main…

En rendant les autres heureux, Perrine sort de sa solitude, retrouve sa joie de vivre et sa bonne humeur. Elle décide de devenir un « agent du bonheur » et s’attelle à des « missions de bonheur bilatérale (MBB) », visant à trouver chaque jour le moyen de rendre quelqu’un heureux. De la SDF au gardien taciturne, elle distribue des paroles qui font du bien et rend de petits services, s’efforçant de diffuser de la gentillesse et de la douceur. Très vite cette bienveillance éveillera des vocations, une équipe de volontaires « semeurs de bonheur » arpenteront la ville escortés par de fidèles fox-terriers.

 

Chère Cécile, je vous remercie vivement pour votre roman,
fondé sur votre expérience, qui est très inspirant et émouvant.
Matthieu Ricard

Merci, Cécile, de semer du bonheur dans notre société sclérosée.
Vous me faites du bien au cœur et à l’âme.
Brigitte Bardot

Merci pour vos semeurs de bonheur qui ont rempli leur mission
haut la main et très haut le coeur. Je l’ai savouré et ce fut un moment merveilleux.
Anna Gavalda

 J’ai beaucoup aimé ce livre. Depuis que je l’ai lu, je m’attache aussi à donner
sans attendre ni retour, ni reconnaissance.
N’est-ce pas finalement la recette du bonheur ou du moins
d’un peu plus d’humanité et de douceur
Armonia

Devenez aussi « Semeur de bonheur »
sur www.cecile-pardi.com

 

Fanette, un sourire pour l’hôpital

Par Cécile Pardi, auteur « Les semeurs de bonheur »

 

Après un accident, Perrine tombe dans le coma et est hospitalisée. Ses proches réussissent à obtenir du directeur de l’hôpital que sa chère petite chienne Fanette soit à son chevet. Ils sont persuadés que cela aidera Perrine à se remettre et à revenir à la vie. Ils ont raison… (extrait du livre…)

J’étais très heureuse à l’idée de retrouver ma petite maison, mon jardin et bien sûr la vie avec Martin, mais, en même temps, j’avais le cœur un peu serré de quitter l’hôpital et les amis que nous nous y étions faits. 

Avant de partir, j’ai tenu à remercier le directeur d’avoir permis que ma chienne soit avec moi pendant toute ma convalescence. Il nous a reçues dans son grand bureau et j’étais un peu impressionnée. Fanette pas du tout, évidemment. Elle était très à l’aise. Quand il nous a fait entrer et nous a proposé de prendre un siège, et quand je dis nous, Fanette l’a compris comme cela aussi, elle a naturellement sauté sur un fauteuil et s’est assise toute droite face au bureau derrière lequel le directeur s’est assis à son tour. Il a regardé Fanette et est resté tout un moment les yeux plongés dans les siens. Cela a duré plusieurs longues secondes. Je ne savais pas trop quoi faire. Je me suis dit que je devrais peut-être prendre la parole pour expliquer pourquoi j’avais demandé un rendez-vous.

« – Monsieur le directeur, je tiens à vous remercier… »

Il m’a interrompue de la main.

« – Madame, c’est à moi de vous remercier. Fanette et vous m’avez ouvert les yeux sur quelque chose d’essentiel que nous ne devrions jamais oublier, surtout dans un lieu comme l’hôpital. C’est l’humanité. Je vous ai observées, vous et votre chienne, et j’ai vu des patients reprendre goût à la vie, sourire, se forcer à aller au parc pour jouer à la balle avec Fanette, pour la caresser et… Je ne sais pas ce qui se passe ni comment l’expliquer mais le fait est qu’elle ranime une flamme, la flamme de la vie finalement, dans le cœur des gens. Ce que nous n’arrivons pas toujours à faire, malgré tous nos médicaments, tous nos équipements… »

A ce moment-là, nous avons tourné nos regards vers Fanette qui, la tête penchée de côté, semblait suivre très attentivement les propos du directeur. Nous nous sommes souri, émus. Cette petite bête semble vraiment parfois tout comprendre.

 » Monsieur le directeur, ai-je repris, justement je voulais vous donner un article scientifique qui explique ce que nous constatons ici avec Fanette, cela parle de l’hormone ocytocine, l’hormone du bonheur.

– Merci, je vais le lire attentivement.

– Cela nous tire un peu le cœur de devoir partir parce que nous nous sommes attachées à beaucoup de gens ici et beaucoup sont tristes aussi de perdre la chienne…

– J’en suis bien conscient. J’ai eu une réunion à ce sujet avec l’équipe soignante. Nous voudrions vous demander si vous accepteriez de revenir nous voir, de rendre visite à nos malades avec Fanette…

– Oh oui, ce serait formidable !

– J’étais sûr que vous accepteriez, dit-il avec un beau sourire. Je dois vous dire que nous étudions sérieusement le projet de permettre aux patients qui ont des animaux de les amener avec eux pendant leur séjour chez nous. Nous constatons depuis longtemps déjà que lorsque les patients sont obligés de laisser leur compagnon derrière eux, parfois même de les placer dans des refuges, cela les déprime. Certains refusent même d’être hospitalisés pour ne pas abandonner leur chien ou leur chat…. Et puis, les gens malheureux ne guérissent tout simplement pas aussi rapidement que les gens heureux. Bref, nous étudions la possibilité d’aménager un refuge près de l’hôpital pour que les gens puissent avoir leurs animaux près d’eux et leur rendre visite pendant leur séjour ici. »

Fanette a accueilli la nouvelle avec un aboiement bref et clair qui ne permettait aucune ambiguïté : elle était tout à fait d’accord avec cette décision et cela nous a fait rire de plaisir…

 

Cécile Pardi avec Stephane Arfi, directeur du magazine : « Animaux Bonheur »
et Jean-Philippe Darnault, président directeur d’Animalis

 

L’auteure reverse 10% de ses droits à des associations de protection animale