Le chien, ses bienfaits

Nos boules d’amour

Par Valérie Bréant

goldenJe n’oublierai jamais Paco notre premier chien. C’était un Golden retriever, une boule d’amour et de tendresse qui a partagé notre vie de famille pendant 14 ans. Tout a commencé lorsque ma fille aînée a désiré un chien. Alors un jour j’ai profité qu’elle parte en vacances pour lui faire une surprise. Je suis allée chercher Paco dans un chenil et quand je suis arrivée il restait deux mâles. Paco était au fond, ne bougeait pas. Quand nos regards se sont croisés j’ai su immédiatement que c’était lui ! Un vrai coup de cœur, nous sommes alors repartis ensemble.
Il fût merveilleux avec toute la famille dont mes cinq enfants. A la naissance de mes jumeaux, il se couchait près d’eux, sa présence les apaisait. Et quand ils jouaient tous ensemble jamais il n’y a eu de problème. Paco était d’une gentillesse et d’une tendresse incroyable ! Son unique défaut, si c’en est un, est qu’il n’aimait pas l’eau contrairement à la majorité des Golden.
Mais voilà, les années de bonheur ont passé, Paco s’en est allé et mon cœur s’est brisé. Alors je me suis dit : «  Plus jamais de ma vie je n’aurai un chien ! ».

Mais c’était sans savoir qu’un voyage au Québec allait me faire changer d’avis. Là-bas je fais la connaissance de Boubou un adorable Carlin. C’est incroyable ! Grâce à lui je découvre l’envie d’avoir un petit chien. En avoir un grand me rappellerait trop mon Paco encore trop présent dans mon cœur. Mais le problème c’est que mes enfants n’apprécient pas les petites races alors je ne sais pas quoi faire. C’est alors que la maîtresse de Boubou me conseille: « Qui s’occupe du chien à la maison ? C’est moi, répondis-je. Alors c’est simple tu choisis ton chien ! ».

idalgoDe retour chez moi, je trouve les coordonnées d’une éleveuse de Carlin mais je laisse traîner les coordonnées pendant quelques semaines, sans doute par peur de déplaire à mes proches si je passe à l’acte. Puis un samedi j’appelle et après avoir subi un interrogatoire de la part de l’éleveuse je pars sur la route voir mon futur chien. Il s’appelle Idalgo, un adorable mâle de neuf mois maintenant.
Les débuts sont difficiles car mes enfants le trouvent « moche » et ne l’acceptent pas. Mais comme il est très câlin avec eux, il se fait adopter petit à petit. Même notre chat Minou qui a passé beaucoup de temps avec Paco finit par l’apprécier. Quant à moi je l’adore, il est super collant et j’aime ça. En plus, il est très malin. Quand je lui annonce que je pars et que je vais revenir rapidement, il comprend et va se coucher en attendant sagement mon retour. Par contre, quand je m’absente pour plusieurs jours, rien ne va plus ! Il en profite pour faire des bêtises à tout va avec mes enfants.
Malgré ces facéties je ne regrette rien car vivre avec Idalgo c’est une présence au quotidien, c’est vivre dans l’instant présent. Avoir un chien c’est donner beaucoup d’amour et en recevoir aussi. Il n’y a aucune ambiguïté, les rapports sont si simples. Bien sûr, par moment il faut être ferme pour se faire obéir mais le chien n’a pas de rancune, il n’est qu’amour et fidélité.

Pour avoir vécu la disparition de mon premier chien, je me rends compte que vivre au sein d’une maison avec ou sans chien, la vibration n’est pas la même. L’ambiance est tellement plus vivante avec un animal, cela apporte un autre élément positif entre l’humain et l’animal.
Et chez moi j’aime que l’énergie circule. J’aime le végétal et l’animal, chacun apportant une énergie différente. Un chien dans un logement quel qu’il soit ne représente aucun obstacle et où que ce soit, dans une grande ville ou à la campagne.

Ode au carlin
de Paul Laurendeau

Ode-au-Carlin

* Extrait de « Poésie d’outre-ville » (ELP éditions – 2009)
Paul Laurendeau, poète et écrivain québécois